Depuis plus de 30 ans, la Mission Régionale Huy-Waremme s’engage dans la lutte contre l’exclusion du marché du travail pour les personnes peu qualifiées. À travers un service de proximité et de qualité, elle propose des solutions efficaces, personnalisées et adaptées aux besoins des demandeurs d’emploi et des entreprises.

L’équipe de la MIRHW mobilise son expertise et ses compétences au profit des travailleurs et des employeurs de la région Huy-Waremme-Hannut-Condroz. Elle travaille en étroite collaboration avec de nombreux partenaires locaux pour faciliter le recrutement de personnel, que ce soit en accompagnant les demandeurs d’emploi par le biais de formations et de coaching professionnel, ou en soutenant les entreprises à travers des procédures de recrutement et des suivis personnalisés.

Lors de notre passage cette semaine dans leurs locaux, avec ma collègue députée-bourgmestre de Ouffet, Caroline Cassart, nous avons pu mesurer l’importance des données qui nous ont été présentées. L’arrondissement de Huy-Waremme présente un taux d’emploi de 71,6% pour une moyenne de 65,2% pour la Wallonie. Nous n’avons pas à en rougir puisque l’un des objectifs du MR est d’atteindre un taux d’emploi de 80% dans les prochains mois.

Si plusieurs communes s’en sortent plutôt bien, d’autres doivent encore redoubler d’efforts. Les structures de réinsertion comme la MIRHW et l’Instance Bassin EFE de Huy-Waremme, accompagnées d’autres opérateurs comme notamment le Forem, mettent en place des actions afin d’apporter leur aide et soutien aux personnes en recherche d’emploi.

Leur méthodologie ? Accompagnement – Collaboration – Soutien.

Cependant, on constate aussi l’existence d’autres freins à la réinsertion par la formation. Ces structures sont demandeuses de :
– Mettre en place un pôle mobilité sur le territoire de l’arrondissement en augmentant le service de mobilité
– Maintenir le service de proximité en matière d’insertion professionnelle avec des espaces coworking pour le service public
– Proposer une approche de la formation avec l’outil numérique IA afin que le public précarisé puisse avoir les bases du numérique
– Proposer aussi des espaces « garderie » le temps du passage des demandeurs d’emploi pour que ceux-ci puissent se former sans s’inquiéter de faire garder leurs enfants